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Et si le leadership ne consistait plus à diriger, mais à inspirer ?

  • natachaaubugeau4
  • 18 avr.
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours







Le monde change. Les repères bougent. Les collaborateurs ne cherchent plus seulement un chef, mais un sens, un cadre sécurisant, une relation de confiance. Dans ce contexte incertain, le modèle du leader tout-puissant, charismatique et directif montre ses limites. Ce dont les équipes ont besoin, c’est d’un leadership incarné, humain, capable de naviguer dans la complexité avec clarté et stabilité.

Et si, pour mieux comprendre ce que cela implique, on quittait un instant les salles de réunion… pour s'approcher d'un cheval ?

C’est l’invitation que nous lance Linda Kohanov, auteure et pionnière de l’équi-coaching. À travers ses observations fines des comportements équins, elle nous propose une lecture profondément nouvelle du leadership : le leadership socialement intelligent.


Le cheval, miroir d’un leadership plus conscient

Chez les chevaux, animaux sociaux par excellence, le leader n’est ni le plus fort ni le plus dominant. C’est celui qui régule le stress du groupe, qui sait capter les signaux faibles, qui inspire confiance. Le cheval suit naturellement celui ou celle qui est aligné intérieurement, qui dégage une intention claire, une stabilité émotionnelle, une présence cohérente.

Et c’est bien cela qui fait écho aux défis du management d’aujourd’hui : incarner une autorité apaisante, qui rassure sans écraser, qui guide sans imposer.


Neurosciences et posture managériale : de l’autorité à la régulation

Les apports des neurosciences confirment ce que le cheval révèle. Sous stress, notre cerveau bascule dans des réflexes de survie (fuite, lutte, sidération) : c’est le cerveau reptilien qui prend la main. Impossible alors de raisonner, d’écouter ou d’innover. Le rôle du manager devient celui d’un régulateur émotionnel, capable de ramener ses collaborateurs dans leur “fenêtre de tolérance”, là où l’on peut à nouveau réfléchir, coopérer et s’engager pleinement.

Cela nécessite de développer sa propre stabilité intérieure, d’apprendre à gérer son stress, à écouter ses émotions, à être attentif à celles des autres. C’est cela, l’intelligence émotionnelle — et c’est devenu une compétence clé pour tout leader.


L’alignement : pilier d’un leadership incarné

Ce que le cheval exige — et que l’équipe attend sans forcément le dire — c’est de la cohérence. Pas seulement dans les discours, mais dans le non-verbal, dans la posture, dans l’énergie qu’on dégage. L’équi-coaching nous enseigne que lorsqu’il y a un décalage entre ce qu’on pense, ce qu’on ressent et ce qu’on montre… ça ne passe pas. Ni pour le cheval, ni pour les humains.

Le leadership socialement intelligent repose donc sur cet alignement intérieur : dire ce qu’on pense, faire ce qu’on dit, être là, vraiment. C’est à la fois simple et exigeant. Mais c’est ce qui crée la confiance, le respect, et l’envie de suivre.


Une approche à 360° : corps, émotions, relation

Ce nouveau leadership, on ne l’apprend pas dans les manuels. On l’expérimente. On le cultive. On le vit. C’est là que se rencontrent les apports des neurosciences, du coaching transformationnel et de l’équi-coaching.

  • Les neurosciences nous aident à comprendre nos réactions, à réguler notre stress, à activer notre pensée critique.

  • Le coaching nous permet de prendre du recul, de questionner nos croyances, de poser des actes en conscience.

  • Le cheval, enfin, nous offre un retour immédiat, sans jugement, sur ce que nous dégageons vraiment.

Ce trio offre une formidable grille de lecture pour renforcer son impact de leader — non pas par la position hiérarchique, mais par la présence.


Les 5 rôles du leadership selon Linda Kohanov

Une des forces du modèle de Kohanov est de proposer une vision polyphonique du leadership. Selon elle, un bon leader doit savoir mobiliser différents rôles selon les contextes :

  • Le Leader : il donne la direction, inspire.

  • Le Dominant : il protège, pose les limites.

  • Le Nurturer (nourricier) : il prend soin, soutient.

  • La Sentinelle : il perçoit les tensions, les dangers.

  • Le Compagnon du leader : il relie, facilite les transitions.

Cette lecture souple et systémique du leadership redonne de la nuance : il n’y a pas une seule bonne posture, mais des rôles à incarner au bon moment, avec conscience.


Et maintenant ?

Le leadership socialement intelligent n’est pas un effet de mode. Il répond à une réalité humaine profonde : le besoin de sécurité, de sens, d’écoute et de lien. Il invite les managers et dirigeants à réconcilier le pouvoir et la vulnérabilité, la performance et la relation, la tête et le corps.

Peut-être est-ce cela, finalement, être leader aujourd’hui : ne plus chercher à dominer les autres, mais apprendre à se diriger soi-même — pour mieux accompagner les autres.

Et si vous faisiez un pas de côté ? Un pas vers plus de présence, plus d’écoute… peut-être même, un pas vers le cheval ?

Et si, pour devenir un meilleur leader, il ne s’agissait pas d’en faire plus, mais d’être plus présent ?



Pour aller plus loin…

Que vous soyez dirigeant, DRH, responsable d’équipe, ou acteur de la transformation dans votre organisation, chez Eki Ressopurces nous proposons de :

  • Travailler la confiance en soi et la stabilité émotionnelle,

  • Développer une autorité naturelle et non-violente,

  • Créer des relations de qualité, basées sur la clarté, l’assertivité et l’écoute,

  • Mieux vivre sa posture de leader dans des contextes complexes.

Nous vous invitons à faire l’expérience de ce que le cheval peut vous apprendre sur vous-même, votre manière d’être en relation, votre impact sur les autres, mais aussi favoriser la cohésion de votre équipe.


Un pas de côté. Un pas vers vous. Un pas vers l’essentiel.

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